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Voyager à travers des mots
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  • S'il y a une chose qui permet de s'évader sans se ruiner, c'est bien les mots. Un peu d'imagination, une pincée d'inspiration et nous voilà partis dans une nouvelle histoire. Les mots permettent aussi de s'exprimer.
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26 juin 2014

L'art d'être exaspéré (3)

Puisque traiter de lâche revient sans cesse dans une conversation entre deux personnes de ma promo, j’ai jugé nécessaire d’intervenir et de rappeler à l’une d’entre elle ce que signifient le mot lâche et plus globalement le terme lâcheté.

            D’après un dictionnaire en ligne (le-dictionnaire.com), le terme lâche désigne une personne manquant de courage, mais aussi une personne faisant preuve de bassesse. De plus, le terme lâcheté désigne une absence de courage ou un caractère indigne. Une définition plus ancienne de ce terme définit lâcheté comme le fait de subir passivement les influences extérieures. Il devient logique à la vue de ces définitions de définir le terme courage (oui, cela fait beaucoup de définition, mais ce passage est nécessaire). Toujours selon le même dictionnaire, le courage est la fermeté face au danger. Cependant cette définition n’aide en rien à la compréhension de ce qu’est la lâcheté. L’autre utilisation du terme lâcheté est la volonté de réaliser un objectif et l’ardeur mise dans ce but.

            Maintenant, il est temps de voir qui correspond le mieux à la définition de la lâcheté et donc de définir qui est la personne la plus lâche d’entre nous.

            Si je reprends ce qui se passe depuis le début l’année, la personne jugeant l’autre comme lâche a arrêté de parler à la seconde sans lui donner de réelles explications. Est-ce par peur ou par manque d’assurance dans cette décision ? Si on revient à la fin du premier semestre, prendre à parti un étudiant qui depuis le début de l’année est mis à l’écart, alors qu’il était en train de sortir seul de la salle, c’est avoir peur de faire face au danger, ne pas assumer ses actes. De plus, qu’à cet instant, elle avait besoin d’avoir des soutiens qui n’avaient pas besoin de se mêler de la discussion. Elle en avait besoin de te sentir pour se sentir forte et affronter cette discussion. D’ailleurs dès que la situation lui échappe et ne lui convient pas, elle élève la voix. Cela montre qu’elle ne sait pas se retenir quand tout l’énerve et cela peut montrer un manque de courage. En stage terrain de botanique, ne pas intervenir lorsqu’une soi-disant amie devient violente et menace de frapper le même étudiant que précédemment montre là encore qu’elle manque de courage car elle n’ose pas s’interposer. Sachez que cette décision aurait pu coûter cher à cette jeune femme. On en vient à présent à la réelle motivation de cette réflexion. Prendre comme support le mail envoyer par une autre étudiante adresser à un professeur de géologie, se l’approprier pour ensuite le reformuler et vouloir l’envoyer au responsable de licence est à la limite de la lâcheté car elle se porte volontaire pour soutenir une cause qui au final n’est pas la sienne, car elle le dit elle-même les notes qu’elle a obtenu, elle les assume. Surtout qu’aujourd’hui elle refuse de l’envoyer car la promo est soi-disant diviser en deux alors que elle avait dit qu’elle l’enverrait quoi qu’il arrive en ne mettant que le nom de ceux qui souhaitaient l’envoi de cette doléance. J’ajouterai qu’il est facile de s’en prendre toujours au même étudiant quand tout le monde vient constamment le prendre à parti et décide d’en faire une sorte de souffre-douleur de la promo. Il est dotant plus simple de s’en prendre à lui via les réseaux puisqu’il n’y est pas inscrit. Je conclurais cette partie en disant qu’en réalité le problème ne vient pas de sa lâcheté qui n’en est peut être pas, mais d’un manque d’assurance justifié par une capacité à suivre les autres sans vraiment réfléchir par soi-même. Si je reviens sur la lâcheté je pense plutôt que c’est un problème gangrénant la promo.

            Pour ma part, la personne qualifiée de lâche, a toujours dit à tout le monde ce qu’elle pensait d’eux. Elle sait quand se retirer d’une conversation et quand se mêler d’une conversation. Je ne suis peut être pas très objective et pourtant j’essaye de l’être. Si pour certains, il est facile de se cacher derrière des mails, la traiter de lâche par ce biais et encore une preuve que l’on  ne maîtrise pas ce que l’on dit. Elle ne l’a jamais traité de quoique ce soit. Elle a juste dit ce qu’elle pensait sur un évènement précis qui était la notation du stage géol. À aucun moment, elle n’a parlé d’autre chose que cette notation et du mail qui devait être envoyé. Si on tient à me reprocher de la lâcheté, il faut qu’il sache que je suis juste discrète et que je ne préfère pas prendre part à des discussions qui sont sans intérêt et qui ne servent qu’à énerver et révolter les gens dans une cause qui est d’ores et déjà perdue. On le sait tous que le responsable de licence et le vice-doyen connaissent les agissements du professeur de géologie au centre de cette rébellion. C’est ainsi depuis des années, mais personne ne peut rien faire tant qu’elle refuse de partir. Je pense que son mépris des étudiants issus de ma filière vient juste d’une sorte de frustration émanant de la reconnaissance partielle, voire inexistante, de ses recherches par la communauté scientifique.

            J’en ai fini pour ce long discours. J’ai pris part à un interminable débat car il était temps que je sorte ce que je pensais sur tout ce que j’ai pu lire sur les réseaux sociaux depuis le début de la semaine. J’ai longuement analysé la situation, car oui je ne prends pas des décisions sur un coup de tête et l’acharnement dont on fait preuve sur la soi-disant lâcheté de mon amie commence à m’excéder. Il est facile de s’en prendre à des personnes qui sont déjà mises à l’écart de la promo même si elle l’est moins que moi ou l’étudiant présenté précédemment. Sachez juste que ce que j’écris, je le pense réellement. Et tout ce qui peut tempérer mon opinion est volontaire.

Je peux me tromper sur elle après tout, je suis humaine. Il est libre aux autres de penser ce qu’ils veulent de moi mais ils doivent apprendre à se retenir et modérer ses propos. Après, on ne sait pas ce qui a eu lieu par le passé, ce qu’il adviendra dans le futur. Parfois la vie est bien faite, parfois la vie est dure, et d’autres fois la vie réserve des surprises.

 

Voilà, le mail que j'ai envoyé à une camarade de promo. Bien entendu, ici j'ai anonymé les noms de mes camarades et de mes professeurs. Dans le corps du mail je lui ai rajouté quelques précisions que voici :

Je ne suis pas d'humeur bavarde et je ne suis pas habituée à me mêler des conversations des autres, mais parfois il faut permettre aux deux camps de revoir leur position. Je ne dirais jamais que tout est blanc, que tout est noir. Cependant, je n'aime pas que l'on utilise des termes à mauvais escient. Je me suis assez contrôlée cette année. Celle que tu accuses d'être lâche) est toujours restée polie et respectueuse avec toi. Elle a assumé l'envoi de ces mails en me les présentant à chaque fois, car même si c'est elle qui les envoyait, je n'en étais pas moins informée et je la soutenais. Ce mail n'attend pas de réponse, il sert juste de point de réflexion pour potentiellement mettre un terme à votre discussion, votre mésentente. 

Avec tout le respect que je te dois, car au final je ne te connais pas, je te laisse lire ce petit article.

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